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Bient​ô​t riches

by Les Refuseurs

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  • Compact Disc (CD) + Digital Album

    Dernier album sorti par les Refuseurs de leur vivant. Le mythe à son paroxysme.

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1.
En Amérique 05:21
J’ai les dents super blanches Et une chute de hanches Digne d’un discobole Je suis un sex-symbol C’est moi le capitaine De l’équipe de football Voilà qui vous renseigne Sur ma carrure d’épaules Dès qu’elles voient mon pick-up Passer dans le campus Toutes les filles, ces pin-ups, S’excitent comme des puces. Ça s’passe comme ça en Amérique Chez nous la vie est chimérique Je les fais toutes tomber Sauf la seule que je veux Qui préfère me snober En s’ébrouant les ch’veux Jennifer la meneuse Du club des pom- pom girls Avec son look surfeuse Son petit top Rip Curl Sa chevelure blonde Son piercing au nombril Sa poitrine toute ronde Me rendent plus que fébrile Ça s’passe comme ça en Amérique Chez nous la vie est chimérique Je lui ai proposé De réviser ensemble Les exams de septembre Mais elle a refusé Puis en quittant la classe J’lui ai brandi deux places Pour le match de basket. » Elle a tourné la tête. J’lui ai dit Jennifer Au bal de fin d’année J’veux qu’tu soies ma cavalière Mais elle m’a ri au nez J’voudrais mettre mes derniers quarters Dans le jukebox de la cafète Et sur Only You des Platters Enlacer ses courbes parfaites Jennifer je t’aime la vie sans toi c’est pas la peine Un jour sans le vouloir On s’est rentré dedans Au détour d’un couloir Et ce fut l’accident Au pied de son casier Je me suis dépêché De ramasser ses cahiers Nos mains se sont touchées Elle devint ma girl-friend Car aux Etats-Unis C’est toujours en « Happy end » Que l’histoire se finit Ça s’passe comme ça en Amérique Chez nous la vie est chimérique
2.
Les Tocards 04:14
Messieurs dames merci beaucoup d’être venus ce soir Vous verrez sans doute des choses qui s’ront pas belles à voir Des chansons fusillées par une voix qui dé- raillent Des accords mal placés qui persécutent les entrailles Un chanteur qui bafouille alors qu’il a les paroles Des musiciens qui ne connaissent pas leur clef de sol Y’a longtemps qu’on a renoncé à être parfaits On ne pourrait qu’être déçus si on essayait On est des tocards complets, contents tant qu’on plaît Des imposteurs patentés, tentés d’épater On a répété un peu mais c’est loin d’être prêt On est un groupe du dimanche et non à temps complet Tant que les filles pleureront sur nos chansons d’amour Ca vaudra le coup de pas travailler tous les jours Tant que les mecs brailleront sur nos chansons à boire On continuera à chanter malgré les canards C’est pas quelques bides qui vont nous rendre muets Le ridicule ne tue pas, alors nous on s’y complaît On est des tocards… Si un jour plus personne ne venait à nos concerts, Que nos mères devenaient honteuses au lieu d’être fières On poursuivrait sans vous le carnage mais c’est dommage L’essentiel dans la musique n’est-ce pas le partage, C’est beaucoup plus rigolo quand il y a des gens Qui connaissent et qui voient qu’on se plante tout le temps Alors si d’aventure cette soirée vous comblait Allez dire à vos amis qu’il faut prendre le relais Pour voir des tocards… Y’a pas le choix faut nous prendre en entier nous et nos ratés, C’est notre marque de fabrique c’est ce qui nous fait exister On est des tocards...
3.
Gentil papa 03:15
Tu sais papa c’est vraiment pas facile De subvenir tout seul à mes besoins Ca m’oblige à faire un boulot débile Tout ça pour gagner à peine trois fois rien Je regrette les temps insouciants Où l’argent tombait chaque mois Sans que j’y pense un seul instant Grâce à toi Je me souviens des années étudiantes Où les contrariétés n’avaient pas cours Je sortais le soir pour claquer ma rente Et fumais des joints à longueur de jour J’étais minable aux examens Le bac il m’a fallu trois fois Mais au moins je me sentais bien Grâce à toi Tu payais tout, ma redevance TV Ma TVA sur l’alcool, mes PV, Quand l’banquier gueulait pour mes découverts J’disais : « J’m’en fous demandez à mon père » Si par hasard tu regrettais aussi Le temps où je n’avais pas de soucis Je suis prêt à retourner en arrière A dépendre entièrement de mon père Je pourrais mettre de côté La fierté que tu m’as léguée Et reprendrai ma vie de roi Grâce à toi
4.
McDo 03:53
Ce soir j’emmène ma copine au McDo Pour ses 20 ans rien n’est trop beau J’ai pas le temps d’acheter un cadeau Alors je lui paie le resto Après, pour faire quelques câlins, On ira au Formule 1 Le même que notre première fois Sur la N203 Faut que je rattrape mon dernier fiasco Y’a une semaine à la Pentecôte J’avais taxé la 4L à Polo Elle nous a lâchés dans une côte Polo est v’nu après quelques heures Avec la caisse de sa sœur On a passé le week-end à trois En camping dans les bois Ma copine adore mes plans nazes, ça tombe bien Les soirées théâtre me rasent Elle dit qu’aucun autre mec n’ose, des crétins Je la fais rire pour pas cher pas comme ces cons qui arrosent Ce soir j’emmène ma copine au McDo Et pour qu’elle trouve ça rigolo Je mettrai dans la poche de mon manteau Des bougies et un p’tit bordeaux Ma copine je lui fais des soirées Bière et foot à la télé L’important c’est qu’on soit tous les deux Et qu’elle se prenne au jeu L’année dernière j’avais fait vraiment fort Sans acheter de montre en or Je lui avais roulé quelques palots Au salon mondial de l’auto Je sais que je n’ai rien inventé Mais qui d’autre peut se venter D’avoir réussi à emballer dans un supermarché Ma copine adore mes plans loose, il paraît Que ses amies en sont jalouses A chaque surprise elle m’aime plus, c’est parfait Peu de moyens mais de l’humour et l’amour en bonus Ce soir j’emmène ma copine au McDo Avec rendez-vous par texto En gentleman je me ferai tout beau Et porterai notre plateau Elle sentira que pour ses 20 ans Je veux forcer mon talent Pas besoin de claquer 500 francs Pour lui dire que je l’aime... vraiment
5.
Jolie-maman 03:53
Venez un peu dans la cuisine, Nous pourrons parler en copines Pendant que les hommes au salon Prendront leur verre de bourbon ; Vous pouvez laver la salade Et votre cuisine étant fade Je vais vous donner des conseils Des recettes qui font des merveilles A voir son visage émacié Mon fils n’a pas l’air d’apprécier Les surgelés de chez Picard Que vous lui donnez tous les soirs Au bilan depuis Annabelle Il n’a ramené que des grues Dommage qu’elle se soit fait la belle Car j’en aurai bien fait ma bru Je ne dis pas ça contre vous Mais ils allaient si bien ensemble J’aurais voulu, je vous l’avoue Une jolie-fille qui lui ressemble Depuis qu’il habite avec vous Il porte des habits sans goût Vous ne lui mettez que du gris Avec ça il fait rabougri Ce qui lui faut c’est d’la couleur Pour mettre ses formes en valeur Voyez donc mon tricot turquoise Il l’a chaque fois que je le croise… Au bilan… Et si vous croyez le connaître Mieux que moi ma pauvre enfant Rapp’lez-vous que je l’ai vu naître Et puis grandir pendant 30 ans Annabelle avait de l’allure Elle était fine de nature Vous êtes loin d’avoir ces atouts J e le déplore autant que vous Annabelle avait un sourire, Inutile de vous le décrire Elle ensoleillait ma maison Où elle venait à chaque occasion Mon fils m’a dit que j’l’étouffais Mais que lui avez-vous donc fait ? Il ne supporte plus mes visites Comme si j’étais un parasite J’ai percé votre petit jeu Mais sachez qu’il est dangereux De vouloir éloigner de ses parents Un fils qui sait leur devoir tant Au bilan… Il faut y mettre un peu du vôtre Ou il vous quitt’ra pour une autre Moi j’ai beau être votre amie Je crierais pas à l’infamie
6.
Elle flottait Entre deux eaux Un léger courant l’entraînait Juste à portée de mon museau Quelle aubaine Je me suis dis Une méduse qui se promène Le repas est déjà servi Elle m’a donné l’eau à bouche Avant même que je ne la touche J’ai voulu l’avaler toute crue Et je n’aurais pas dû Un frisson Glaça mon sang L’air se vida de mes poumons Je m’évanouis lentement Toi Gamin Innocent La poubelle n’est jamais très loin Même des plages de sable blanc Non tu ne veux pas que la mer Se transforme en cimetière Si tu fais un geste pour la vie Tu seras notre ami Quand tu as un sac plastique Entre les mains Pense un peu à ma musique Pense aux dauphins
7.
Impopulaire 04:01
J’ai écrit dans ma vie 800 chansons, Suis allé les chanter dans les bars. J’ai tenté tous les concours et toutes les auditions Mais on ne m’a applaudi nulle part Impopulaire, impopulaire. Quoi mes chansons ne sont pas drôles, Beethoven était-il un grand marrant? Doit-on vraiment faire le guignol, De nos jours pour se faire aimer des gens, Impopulaire, impopulaire. Quoi je suis pas beau j’ai pas un corps d’athlète J’vais quand même pas faire d’la musculation. Toutes les filles sont-elles a ce point bête, Et n’y a-t-il aucun garçon? A qui je pourrais plaire, je pourrais… Quoi je chante comme un prêtre a un enterrement, Suis-je suppose éclater de rire, Quoi mon ton est monotone et lancinant, T’as qu’à écouter ça pour t’endormir. Un somnifère, (je suis) un somnifère. Quoi mes arrangements sont super chiants, Quoi je ne sais jouer que d’la guitare, Brassens avait-il besoin de 50 instruments, Pour être acclamé tous les soirs, Impopulaire, impopulaire Quoi mes musiques sont tout le temps pareilles, Suis-je obligé de faire du Mozart? En plus t’y connais rien tu n’as aucune oreille, D’abord est-ce que t’as fait l’conservatoire? Peux-tu te taire, peux-tu te taire. Impopulaire, Le public à mes pieds, Dans les plus grands concerts, J’aimerais chanter. Des femmes exquises, Se pendraient à mon cou Pour une simple bise Elles seraient prêtes à tout Quelle jolie vengeance Quelle ironie du sort Si cette chanson en France, Mon succès fait éclore. J’ai écrit dans ma vie 801 chansons, Qui sont restées dans mon placard. Mes parents avaient mille fois raison, J’aurais plutôt dû faire mes devoirs, Et être impopulaire Mais sans en avoir l’air
8.
Devant les cons vous restez muets Tell’ment vous avez les j’tons Vous faites de grands sourires aux poulets Payez leurs contraventions C’est sans remord qu’on vous laisse la chance De vous taper les pervenches Band’ de sales contribuables Vot’ comportement est inacceptable Les Accepteurs, Vous êtes qu’une bande de loosers On n’a jamais pu compter sur vous Pour faire les révolutions Vous préférez rester des tout mous Devant la télévision Tout d’suite vous faites un peu moins les beaux On ne vous entend plus trop J’en profite j’hurle ces vers Encore une fois et c’est pas la dernière Les Accepteurs Vous êtes qu’une bande de loosers On devrait pas dire ça, Car sans vous, on s’rait quoi ? On pass’rait pour des fous On vous doit tout. Et puis faut pas oublier Qu’vous nous faites franch’ment marrer Vous nous faites rire aux éclats ha ha ha Sans vous on s’frait vraiment chier On pourrait même pas frimer On vous aime comme ça les gars ha ha ha Alors surtout changez pas. Les gros thons avec qui vous sortez, Des accepteuses super connes Nos belles refuseuses vous les touchez Qu’en rêve, vous n’trompez personne Vous voulez dev’nir les rois du monde Le tenir entre vos mains N’y pensez pas une seconde Les Refuseurs gagnent toujours à la fin Les Accepteurs Vous êtes qu'une bande de loosers
9.
Depuis que j’suis groom au palace C’est loin d’être le paradis Je voudrais bien quitter ma place Mais le chômage me l’interdit Les riches veuves, les vieilles clientes Veulent toutes m’entraîner dans leur lit Me proposent des choses indécentes A se faire des torticolis Elles m’apportent la clé de leur suite Quand je suis à la réception Comme une carte de visite Comme un carton d’invitation Lorsque je monte leurs valises Elles tentent de me pousser au vice Et profitent que j’aie les mains prises Pour abuser de mes services Elles me talonnent dans l’escalier Jusqu’aux cuisines du dining-room Me traquent de palier en palier Elles ont ouvert la chasse au groom Elles m’obligent à boire verre sur verre Et s’arrachent mon pantalon Me ligotent sur le tapis vert Du billard au petit salon Et le soir elles ont pour coutume De me sonner au moindre ennui Pour s’attaquer à mon costume Avant d’ôter leur ch’mise de nuit Elles se plaignent de la literie Et me la font juger sur pièce Pour m’exhiber la lingerie Qu’elles ont dû voler à leurs nièces Lorsque tiré à quatre épingles Je me retrouve dans de beaux draps Elles m’assomment avec la tringle Et me bâillonnent au sparadrap Dès que je les vois je décampe Car elles sautent sur tout ce qui bouge En amazone sur la rampe J’me prends les pieds dans l’tapis rouge J’me r’trouve la tête dans une estampe Ou encore dans un pot de chambre Et déjà bourdonne à mes tempes Tout un essaim qui me démembre Elles me soulèvent par le plastron Et me pendent au portemanteau Me déshabillent jusqu’au caleçon Et coupent l’élastique au couteau Elles vocifèrent, elles vitupèrent Menacent de se plaindre au patron Du room service et j’obtempère Je me soumets comme un poltron Pour un hôtel de première classe Il s’en passe de plutôt salaces Aujourd’hui tout fout l’camp hélas La faute aux vieilles dégueulasses Quand elles sont enfin satisfaites Elles me laissent me reposer Glissent un billet sous ma casquette Et m’autorisent à disposer Même si c’est dans les vieilles marmites Que l’on fait les meilleurs potages Moi je préfère vivre en ermite Que demeurer garçon d’étage C’est décidé je quitte ma place Quitte à tapiner de guerre las Je préfère un hôtel de passes La faute aux vieilles dégueulasses
10.
C’est assommant Ce sommier qui grince Ces hurlements Nos murs sont trop minces Ca fait trois nuits En une semaine Que dans leur lit Mes voisins se démènent Ca devient intenable Je vais casser une durite Je vais péter un câble Ils auront ce qu’ils méritent Si ma raison me laisse Face à mes pulsions primaires Qu’ils prennent garde à leurs fesses Ca va leur coûter cher Ma solitude Et leur bruit de fête Sont un peu rude Pour ma pauvre tête Je ne vais pas Me ronger les sangs Attendant là Que cesse leur tremblement Ce soir je craque J’enfile mon peignoir La tête en vrac Je vais aller les voir Ce soir je craque Finis ce cauch’mar Les nuits patraques Ils vont pas faire d’histoire Ce soir je craque L’air d’un fou à lier J’suis pas baraque Mais j’ vais tout exploser Ce soir je craque Oui je perds la tête Sans peur sans trac J’appuie sur la sonnette J’aimerais faire L’amour avec vous Car à travers Les murs ça me rend fou Je sais voisins Que je vous dérange Je n’y peux rien Faire l’amour me démange Ca devient intenable Ce que vous méritez C’est que je pète un câble Et m’foute à poil dans l’entrée Si ma raison me laisse Face à mes pulsions primaires Prenez garde à vos fesses Ca va leur coûter cher Ils m’ont dit non Mais depuis ce jour J’ai l’impression Qu’ils n’osent plus faire l’amour Moi je dors mieux Eux leurs nuits sont tristes Tant pis pour eux Ce couple d’égoïstes
11.
Biscotte 04:25
Je vis dans une famille plutôt classique Trois personnes et moi-même, Biscotte Une famille qui donne tout pour la musique Dont je suis un peu la mascotte Tous les jours maman m’impose un concert Son seul public c’est son caniche Mais quand elle sort sa flûte traversière Je préfère filer à la niche Elle me fait une coupe au carré Et me met un petit serre-tête En chantant une messe de Fauré Ou en m’infligeant un quintette Elle me met des pulls à carreaux En fredonnant le boléro Et m’impose la lettre à Elise Ou des séances de vocalises Mais moi j’aime les musiques plus gaies Mon truc c’est plutôt le reggae Je voudrais porter des rastas Vivre à Kingston, Jamaïca Papa veut me transformer en rocker J’ai droit à son blouson Harley Sa combinaison en cuir de biker Des pattes à la Elvis Presley J’ai même droit au bandana A la banane sur le crâne Aux effusions de gomina En hommage à Eddy Cochran Puis il ressort ses vieux vinyls Prend l’halogène pour un micro Retrouve ses accents juvéniles Il est vraiment resté accro Mais moi j’aime pas Elvis Presley Mon type c’est plutôt Bob Marley Je roulerai jamais en Harley Laissez-moi donc rouler en paix Ma petite sœur m’attire dans son enclos Moi la pauvre petite brebis Elle tient à me déguiser en Cloclo Au milieu des poupées Barbie Je me débats, je me défends Mais j’en vois de toutes les couleurs Du costume blanc pattes d’éléphants Au tee-shirt rose flower power Elle me promet un os à moelle Si je danse sur Staying Alive Et je remue tellement mes poils Que j’ai une coupe de Jackson Five Mais pour moi les couleurs qui bougent C’est le jaune, le vert et le rouge Je veux danser complèt’ment stone Sous les étoiles de Kingston I am Biscotte the rastadog Fighting for my people Let the dogs be free to take drugs Music is our freedom Je veux chanter sous les tropiques Avec une petite carte de l’Afrique En pendentif autour du cou Plutôt que ce collier à poux Je veux gratter devant ma case Sur une vieille guitare d’occase Avec mes amis canidés On fera chanter le djumbe Toute la nuit on jouera du reggae
12.
Surdithon 09:03
Y’a des chansons pour l’Ethiopie Les restos du cœur, ou les enfants L’Arménie et les sans-abri Mais rien pour les malentendants La loi du silence S’est assez faite entendre Faisons la taire sans attendre Voici la chanson Des oubliés du son Pour que leur vie reprenne sens Tout le monde a sa mélodie Y’en a même une chanson pour Ladi Di Mais toi qui a une mauvaise ouïe Cette musique on te la dédit Ce refrain n’est pas Beaucoup de bruit pour rien Nous pouvons faire des si belles Actions en commun Rendons le quotidien Humain pour les durs d’oreille Y’a plus besoin d’aller à Lourdes Pour enfin entendre des voix Que tu sois sourd, que tu sois sourde Cette musique elle est pour toi Ça ne tombera pas Dans l’oreille d’un sourd Mais ça lui parl’ra au cœur Ça le touchera Comme une vague d’amour Dans son oreille intérieure C’est juste une chanson Pour que les sourds profonds Ne souffrent plus en silence Une note d’espérance Pour la bande à Tryphon Les damnés de la bande son Ecoutons les cœurs De ceux qui n’entendent pas Répondons à leur appel A bon entendeur Laissons la sourde oreille A ceux qui n’ont pas le choix

credits

released May 1, 2008

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Les Refuseurs Paris, France

Groupe de chansons décalées, les Refuseurs ont sévi à Paris entre 1994 et 2010. 10 albums, une trentaine de concerts, 200 chansons, 7 fans, au moins 60 répètes et aucune fille ramenée après les concerts. Vincent de Longueville (paroles) Christophe Ozanne (composition, chant), Aurélien Acquier (guitare, chant), Antoine Bordry (batterie) et Grégoire Carpentier (basse) sont fiers de ces stats. ... more

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